Extrait d'une de mes situations paranormales


Lors d'une consultation je sens tout de suite qu'il y a un réel problème dans l'habitation que Thierry partage avec sa femme et leurs quatre enfants.

 Si vous voulez je veux bien me rendre dans votre maison, et je vous dirai ce qu'il en est vraiment, c'est trop flagrant pour moi… Une entité est  présente à votre domicile !

Lorsque je pénètre dans la maison de Thierry et sa femme, ils me suivent. Je traverse leur salon. Arrivée presque au bout, j'ai la sensation de heurter un mur glacial ! Je stoppe net ma  progression !

 Je me retourne vers le couple :

-il s'est passé à cet endroit un événement terrible, et je sens la présence d'une entité…

Thierry  ébahi :

- je suis stupéfait… vous n'êtes même pas à un mètre de l'endroit où l'ancien propriétaire s'est suicidé !

 À ma demande, le couple quitte  la maison.

-M. Renard, je sais que vous êtes là… Je suis là pour vous aider…

Une voix me parvient de l'entrée du salon…

 Je me retourne et découvre un perroquet rouge du Gabon dans sa cage.

-Renarrrd moi…

Il insiste

-moi… Renarrrd…

Un dialogue s'engage…                   Les minutes s'écoulent……

Je rejoins Thierry et sa femme à l'extérieur de la maison

-est-ce qu'il parle beaucoup votre perroquet ?

-Non, il ne parle pas.

-Moi je l'ai entendu parler !... Si vous voulez venir dans la maison, peut-être va-t-il recommencer !

Thierry et sa femme passent le pas de la porte, le perroquet se met à débiter un flot de paroles d'une voix d’homme âgé très en colère…

Je constate l'étonnement de Thierry et sa femme… Tous deux ouvrent de grands yeux en fixant le perroquet… et, interloqués reste la bouche ouverte muets de stupeur ! Puis……

Autobiographie de Françoise Louise - Extrait...


C'est le début de l'automne, leur petite fille nait, ils la prénomment Stéphanie. De santé délicate, elle est admise et reste un mois dans le service de pédiatrie. Dès sa sortie de l'hôpital, ses parents l'amènent comme prévu à notre domicile. Ils déposent sur le sol, le couffin qui abrite Stéphanie et me tendent un sac contenant un biberon, du lait et quelques couches, et quittent l'appartement aussitôt… Je suis surprise par leur attitude, comment peuvent-ils quitter leur enfant, même pour quelques heures, aussi vite sans prendre le temps de me prodiguer quelques conseils !... Impatiente de faire connaissance avec Stéphanie, je me penche sur son lit de fortune. Je découvre sa petite tête nue sur l'oreiller, je soulève doucement le petit édredon et précautionneusement je la prends dans mes bras. Au même moment, la voix de mon grand-père me parvient : « ce bébé est pour toi… il est à toi… »

 

Mon grand-père André, m’envoie toujours des messages : « profite de ces moments pleinement, je suis toujours près de toi, mais je ne pourrai empêcher certains désagréments ! 

Autobiographie de Françoise Louise - Extrait...


Mon père ne se plaint jamais, mais son corps, meurtri pendant la guerre, le fait beaucoup souffrir. Les travaux n'arrangent rien.

 

En plus des traitements qui lui sont injectés par voie veineuse, des antalgiques, mais aussi des pommades décontractantes qu'il faut appliquer sur ses épaules et son dos. Ma mère le masse par nécessité, mais lorsque je suis présente, je m'en charge avec plaisir, un moyen de plus de me rendre utile et de me rapprocher davantage de mon père. Quand je le fais, mon père s'exclame :

 

 « C’est incroyable, le bien que cela me fait, quand c'est Françoise  qui me frictionne ! ».

 

Alors, je pense puisque je soigne bien,  quand je serai grande, je deviendrai infirmière. Mon père aime tellement les papouilles, qu’il apprécie la façon dont je m'applique et cela malgré mes petites mains.

 

Il me confirme, à chaque fois, le bien être ressentie, grâce au contact et à la douce chaleur qui émane de mes mains.

Autobiographie de Françoise Louise - Extrait...


Depuis mon entrée dans la vie active, je vois de moins en moins mon grand-père André et aussi Marie-Claude, les deux amours de ma vie. Je suis en train de devenir adulte, je dois m'armer pour prendre de front les difficultés quelles qu'elles soient ! Au fil du temps, je me forge le  caractère et j'acquiers une volonté de fer. 

Cependant, un mal être s'empare de moi depuis quelques jours. Je sens que mon grand-père André, va quitter notre monde.

J’apprends que la santé de mon grand-père se détériore, il tousse de plus en plus. Je lui rends visite, chaque jour, n’ayant pas de travail pour le moment. Il ne peut plus se nourrir  normalement. Il doit tout réduire en bouillie, de plus en plus liquide. Il ne lui reste plus que la peau sur les os. Son squelette se dessine peu à peu, toujours plus apparent au fil du temps.

L’inquiétude me gagne. J'ai toujours espéré que mon grand-père soit immortel, lui, mon confident, mon meilleur ami, mon premier amour. Mais, je sais au fond de moi que ses jours sont comptés. Ses enfants décident de le transférer à l'hôpital.

Maintenant, je ne le vois plus que dans cette chambre impersonnelle, si froide et austère. Impuissante devant la maladie qui ronge mon grand père.

 Il décède quelques jours plus tard.

Absente lorsqu'il a rendu son dernier soupir, je m'en veux.

Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, je sais que s'il ne tenait qu'à lui, il ne m’aurait jamais abandonnée.

Je désire lui faire mes adieux, le voir une dernière fois. Mes parents acceptent de m'accompagner à la morgue de l'hôpital. C'est la première fois que je vois le corps d’un être humain sans vie, et c'est ''mon grand-père chéri''.... !

J'avais trouvé sa chambre d'hôpital  un peu trop fraîche, mais là, à  la morgue, le froid glacial me pénètre.

Effondrée, je me traîne lamentablement les jours qui suivent le décès de mon grand-père. Et pendant toute la durée de son enterrement j'ai la sensation d'être devenu un pantin !  Que va-t-il advenir de lui ? Comment vais-je pouvoir vivre sans lui ? Je dois faire un cauchemar ! 

 
Marie-Claude partage mon chagrin, mais  trop jeune d'après mes parents, elle n’assiste pas aux obsèques.

Odile présente à la cérémonie, constate mon immense chagrin. Pourtant, de retour à la maison, elle me dit « il y a au moins une chose de bien, tu ne pourras plus aller pleurer dans les jambes de ton grand-père ».

Ses cruautés ne m'épargnent pas. N'a-t-elle jamais eu de cœur ?

Elle m'atteint méchamment, dans ce que j'ai perdu de plus cher, elle veut me faire mal et réussit.

 Mon grand-père ne fait plus partie de ce monde, mais je sens qu'il n'est pas loin !